Pour sa première participation en coupe du monde, lors de la neuvième édition de cette compétition qui se joue sur le continent océanien, la sélection haïtienne a bouclé une participation bredouille après avoir connu trois défaites consécutives en phase de groupe contre l’Angleterre, la Chine et le Danemark.
Cette première expérience ne fait que laisser un goût amer dans la bouche des Grenadières, car elles auraient pu faire mieux dans cette coupe du monde.
Pour leur grande première , il n’y a pas eu de surprise pour la sélection haïtienne de football féminin, car les Grenadières ont laissé la compétition dès la phase de groupe malgré une performance acceptable livrée lors de la première journée. Situées dans le même groupe que l’Angleterre, la Chine et le Danemark, elles n’ont pas eux la chance d’écrire un nouveau chapitre dans notre sport roi qui est le football. Cette sélection haïtienne , très prometteuse, a entamé la coupe du monde avec beaucoup de confiance face à celle de l’Angleterre tout en afichant autant pour les deux autres matchs. Mais à chaque fois, le résultat a été toujours défavorable. Ces défaites ont scellé le sort des Grenadières qui ont pourtant fait de très bonnes prestations sur le plan défensif surtout avec la présence remarquable de la gardienne Kerly Théus qui, pour la plupart du temps, mettait tout sous contrôle lors des trois rencontres de la sélection.
Les Grenadières ont surpris tout le monde avec leur organisation défensive, leur capacité de contre attaquer et de la mise en œuvre de certaines caractéristiques mentales : « Calme, confiance en soi »lors de cette phase finale de coupe du monde malgré les offensives lancées par les équipes adverses.
Par contre, leurs différentes combinaisons dans le jeu offensif ont laissé des doutes,parce que l’équipe, pour la plupart du temps, n’anticipait pas le jeu adverse, mais qui se contentait de couper la connection entre les lignes malgré l’adoption de la stratégie défensive. Cette stratégie, permettant de repartir en contre, n’était pas efficace car la sélection haïtienne ne disposait pas véritablement de joueuses qui sont capables de faire la transition rapide face à leurs adversaires.
Cette rupture en coupe du monde pour la sélection haïtienne de football, considérée comme étant la meilleure génération de football féminin haïtien jusqu’à présent va, sans doute, avoir un impact considérable sur notre classement mondial, le classement de la FIFA, vue les prestations livrées en cette phase finale de coupe du monde , à savoir : trois défaites enregistrées, zéro but marqué et, le pire, terminé en dernière position.
Ces statistiques montrent clairement le manque d’adaptation de la sélection haïtienne à la compétition, bien qu’elle dispose de beaucoup de talents dans ses rangs pouvaient lui assurer une meilleure participation.
Cette grande première, considérée comme étant un moment initiatique pour les Grenadières, laisse la sélection sur sa soif par le fait que les résultats auraient pu être différents si et seulement si beaucoup de joueuses évoluant sur la ligne d’attaque avaient maîtrisé certaines caractéristiques techniques comme la frappe et la finition.
Johnly Christopher Pierre