[Par Mackenson L. Prévalien ]
Port-au-Prince, le 28 mars 2021- : Après une série d’ouverture du championnat national de première controversée sous la houlette de la COCHAFOP incomplet et orphelin de son Président suite à la décision de la FIFA de dissoudre le comité exécutif élu de la FHF en 2020 et de la remplacer par un comité de Normalisation, la série de clôture du championnat national n’arrive jusqu’à présent à reprendre. Trois mois après le sacre du Violette AC (son 3eme titre national après 22 d’attente), avec seulement un directeur de compétition, la COCHAFOP et la FHF peine encore a trouvé une date pour la reprise des compétitions après avoir essuyé 3 reports.
Depuis la grande finale en février dernier, L’équipe championne et Vice-championne respectivement Violette et Arcahaie sont encore dans l’attente des récompenses de la série d’ouverture (un million de gourdes (1,000.0000) pour l’équipe championne et Cinq cent mille gourdes (500.000) pour la vice-Championne).
La série de clôture du championnat national est-il dans l’impasse ?
Reporté à trois reprises depuis le lancement raté par le comité de normalisation de la FHF ( CN-FHF), programmé finalement pour est encore reporté au 3 avril 2021. Une nouvelle date qui risque de ne pas tenir en raison des sérieux problèmes économiques confrontés la FHF et les clubs.
Les primes Jusqu’à date non versés aux Clubs champion et vice-champion pourraient constituer un autre élément de report du championnat. L’incertitude règne partout, en dépit du fait que les clubs de première division aient repris les entraînements avec le renfort de nouveaux, la situation économique de ces entités sportives demeure très critique. Les dirigeants se donnent toujours à fond pour préparer la série de clôture du championnat national de première division, qui est actuellement dans l’impasse.
La deuxième division et le football féminin dans l’impasse
Si la D1 est dans l’impossibilité de se relancer, la deuxième division(D2) et le football Féminin discontinués pour des raisons économiques, malgré une tentative de reprogrammation des matches en retard de la D2, rien n’est planifié.
Dans ce Tohu Bohu, toutes les conditions sont réunies pour reformater le championnat national en Haïti afin de déterminer une nouvelle forme d’organisation capable de permettre aux acteurs (Dirigeants, Clubs, Joueurs, Fans et responsable de fédération) de mieux remplir leur rôle respectif.
Avec l’absence des structures organisatrices (COCHAFOP, les commissions de Discipline, de Recours et d’Appel et la préparation tardive d’un cahier de charge sur la problématique du football Haïtien) les compétitions nationales sont dans une situation difficiles avec une crise sans précédent tandis et les clubs qui sont encore dans l’attente des fonds de la Covid-19, envoyés par la FIFA, jusqu’à date bloqués ou pas.
En définitive, après le report de la date du 27 mars, celle du 3 avril va-t-elle pouvoir être respectée ?
Mackenson Laguerre Prevalien